Les outils d'accessibilité
Les clubs et les athlètes, quelle que soit la discipline qu’ils pratiquent, ont besoin de fonds pour pouvoir participer à des tournois, se rendre à des compétitions, payer l’équipement, effectuer des entraînements et exécuter le calendrier des compétitions proposé, entre autres.
Cependant, très souvent ce financement n’est pas obtenu par le biais d’un financement traditionnel, ou le financement obtenu n’est pas suffisant. C’est pourquoi non seulement les petits clubs, les individus ou les entités peu capables d’obtenir des parrainages recourent au financement participatif, mais aussi les athlètes et les clubs d’élite qui ont besoin d’un financement supplémentaire.
Trouver des sponsors devient de plus en plus compliqué car cela demande une grande organisation et un grand investissement. Internet a facilité la mise en relation de parrainés et financeurs en dehors des méthodes traditionnelles très cadrées et basées sur des gros investissements et sur des organisations très complexes.
C’est une méthode qui a pris beaucoup d’importance après la crise et qui vise à rester dans le temps, et, peut-être à remplacer les méthodes de financement traditionnelles ? Peut-être pas, mais nous pouvons nous attendre à une professionnalisation de ces méthodes alternatives, pouvant constituer une concurrence directe aux méthodes traditionnelles.
C’est un financement participatif qui consiste en une aide en collaboration par le biais de petites contributions financières qui aident et donnent un élan à ceux qui lancent une campagne pour atteindre un certain montant d’argent pour la réalisation d’un projet sportif.
Les campagnes de crowdfunding ont généralement un objectif, une durée et un financement spécifiques. Par exemple, un athlète peut avoir besoin de 3 000 € pour assister à son prochain championnat et pour cela il lance une campagne de trois mois pour essayer de récolter ce montant.
En retour, l’athlète offre des récompenses pour remercier les collaborateurs pour chaque montant d’argent versé. Les récompenses sont différentes selon le financement effectué. Par exemple, pour 15 €, nous pouvons recevoir en échange un tweet de remerciement et une carte postale signée par l’athlète ; pour 300 €, n
ous pouvons choisir de vivre une journée d’entraînement avec l’athlète et même prendre un verre avec lui pour échanger les impressions après l’expérience vécue avec lui. Tout dépend de ce que l’athlète décide d’offrir pour chaque montant d’argent donné.
La définition que nous venons de présenter est celle liée au crowdfunding de récompense, selon lequel les personnes qui apportent leur contribution reçoivent une certaine contrepartie pour l’argent versé, que ce soit un produit ou un service. C’est le plus courant dans le domaine du sport, mais il existe d’autres types, comme le crowdfunding par don, d’investissement ou de prêt.
Dans le cadre du crowdfunding par don, les personnes qui apportent des fonds au projet le font de manière totalement altruiste, sans attendre aucune récompense. Par conséquent, cette méthode est souvent utilisée pour des projets sociaux ou caritatifs.
Dans le crowdfunding d’investissement, les personnes qui apportent des fonds obtiennent une participation dans le capital social de l’entreprise qui mène le projet, et elles deviennent des investisseurs.
Une fois que le projet a obtenu le financement nécessaire et qu’il est lancé, les investisseurs obtiennent la rentabilité. Il est donc essentiel que l’entreprise qui développe le projet soit une entreprise qui puisse distribuer des actions ou des bénéfices aux investisseurs.
Enfin, le crowdfunding de prêt, également appelé « crowdlending », est un système de financement par lequel les investisseurs qui apportent les fonds reçoivent une contrepartie sous forme d’intérêts avec un rendement attractif plus le retour sur l’investissement initial.
Avocat au Barreau de Madrid
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